
Pendant longtemps, les États-Unis ont été la destination naturelle et privilégiée pour les producteurs canadiens d’acier et d’aluminium. Proximité géographique, accords commerciaux favorables et similarité des normes ont facilité les échanges. Mais aujourd’hui, avec les tensions commerciales croissantes, les hausses tarifaires et la nécessité de diversifier les marchés, l’heure est venue de penser au-delà de la frontière sud.
Alors, où se trouvent les nouvelles opportunités pour les producteurs canadiens ? Et comment y accéder plus efficacement ?
Pourquoi se tourner vers d’autres marchés ?
Les dernières années ont mis en évidence une réalité inconfortable : la dépendance excessive à un seul marché rend vulnérable.
Les droits de douane de 25 à 50 % imposés par les États-Unis sur l’acier et l’aluminium canadiens en sont un exemple concret. En diversifiant leurs débouchés, les entreprises :
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Réduisent leurs risques économiques et politiques
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Découvrent de nouveaux types de demande
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Se positionnent comme fournisseurs de confiance à l’échelle mondiale
Europe : un marché stratégique en pleine transition
L’Europe est en train de transformer ses chaînes d’approvisionnement pour :
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Réduire sa dépendance à la Chine
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Favoriser les matériaux à faible empreinte carbone
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Renforcer l’économie circulaire et la traçabilité
Le Canada, avec son aluminium produit à l’hydroélectricité, a un avantage naturel pour répondre aux exigences environnementales européennes. Les pays comme l’Allemagne, la France ou les Pays-Bas sont particulièrement intéressés par :
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Les fournisseurs certifiés ISO
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Les produits à faible émission de CO₂
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Les relations commerciales stables et transparentes
Asie : une demande croissante et structurée
L’Asie est un marché gigantesque, mais qui nécessite un bon positionnement. La Chine, l’Inde, la Corée du Sud et le Japon sont de grands consommateurs d’acier et d’aluminium, notamment pour :
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L’automobile
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L’électronique
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L’infrastructure et la construction
Bien que ces pays soient aussi producteurs, ils sont ouverts à l’importation de produits semi-finis, de haute qualité ou certifiés, que les entreprises canadiennes peuvent parfaitement fournir — à condition d’être visibles.
Moyen-Orient et Afrique : marchés de niche à explorer
Des pays comme les Émirats arabes unis, le Maroc ou l’Afrique du Sud misent sur le développement des infrastructures, des transports et de l’industrie lourde. Ils recherchent des partenaires stables et qualifiés pour accompagner leur croissance.
Bien qu’encore émergents, ces marchés représentent des opportunités de niche avec peu de concurrence canadienne directe.
Comment y accéder ? Les clés d’un export réussi
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Présenter une offre claire et conforme aux normes locales
➤ Fiches produits, certifications, fiches techniques traduites -
Être visible dans les bons canaux
➤ Plateformes sectorielles, foires commerciales, référencement international -
Automatiser les demandes de devis et le suivi des prospects
➤ Portails comme metalhub.ca, intégration CRM/ERP, formulaires dynamiques -
Travailler son image de marque internationale
➤ Site multilingue, storytelling sur l’origine canadienne, engagement RSE
Conclusion : de la proximité à la projection internationale
Exporter au-delà des États-Unis n’est plus une option, c’est une stratégie de résilience et de croissance.
Les producteurs canadiens ont de nombreux atouts — qualité, traçabilité, durabilité — qui correspondent parfaitement à ce que recherchent les marchés internationaux.
Encore faut-il rendre cette offre visible, accessible et connectée.
C’est précisément ce que des plateformes comme metalhub.ca veulent faciliter.